Novembre 2019 : La biopsie
Nous y revoilà !!!
check-list :
sac prêt …. prêt
chaussons, pyjama, serviette de bain prêts.... prêts
Bétadine, bandes de contention prêtes ...prêtes !
On est au point, on est au top. Et on espère que c'est bien le jour de la biopsie. On en est à espérer ça, ça craint, non ?
Pas d'entourloupe Mr le neurochir car là on est plus que prêts.
Stress au max, attente insupportable, on connaît pourtant mais voilà, on se fait toujours happer par cette angoisse.
Mon Charlou est dans sa chambre, la biopsie s'est bien passée mais je crois qu'il va mettre un moment avant de dépasser cette intervention, avant de pouvoir dormir sans revoir les images de ce qu'il a vécu.
Un neurochir est quand même capable de sangler les jambes du patient qui tremble de froid et de peur, de prendre une perceuse et de trouer le crâne de quelqu'un sans l'endormir, juste anesthésié au point de perçage, et d'y insérer des sortes de vis.
Mais comment peut-on faire ça? Comment cela doit être la première fois, en tant que jeune neurochirurgien, lorsqu’on vous autorise à réaliser cet acte ?
Si on va plus loin, où est la limite ? Jusqu'où les chirurgiens sont-ils capables d'aller ? Ça fait flipper et en même temps on ne peut que les féliciter, c'est extraordinaire !
Merci les Dc Jekill et Mr Hyde, les Neuro Jekill et chirurgien Hyde !