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Tutu meurs-tu?
12 février 2019

10 août 2018: J'ai la haine.

         Jusqu'à maintenant, je suis entrée dans ce combat en voulant ménager la chèvre et le chou avec dans le rôle de la chèvre : « moi » et dans le rôle du chou : « la tumeur » ou plutôt l'inverse vu que c'est elle qui est en train de me bouffer.

       Je me disais que le simple fait de la stabiliser me suffirait, que je pouvais vivre avec elle, qu'elle faisait partie de moi. Je n'avais pas de haine, que des reproches « Quand même, tu aurais pu éviter de venir m'importuner » et des réclamations «  S'il te plaît, laisse-moi tranquille, fais-toi oublier » avec des mots bienveillants sans animosité.

      Et puis cet arrêt des soins pour cause de foie touché a commencé à me déstabiliser. Je me disais : « Ce n'est qu'une pause, prend-la comme des vacances, ça va te faire du bien pour mieux repartir dans le combat et la chimio ». Mettre en avant le positif comme toujours.
La pause a duré, trop duré. La sérologie n'étant toujours pas bonne après presque deux mois d'arrêt, une biopsie du foie a été programmée.
Les taux de transaminases et de gamma gt ont alors ré-augmenté dû au geste invasif. C'était si éloigné de la dernière prise de chimio que j'ai pensé que ce n'était pas ça. Pour moi, la chimio n'était pas en cause mais une toxine ou autre, une molécule non identifiée, hypothèse confirmée par une doc de l’hôpital de jour. J'étais heureuse d'entendre ça. Je savais très bien que les effets d'accumulations n'existaient plus et que je repartais à zéro dans la chimio mais tant pis j'étais prête.

La pause a continué...
      De manière sourde, imperceptible au premier abord, je pensais « Et si la chimio est réellement en cause? Et si mon hypothèse était fausse? Et si je ne pouvais plus continuer ce traitement, le seul qui semblait le plus adapté à la nature de la tumeur. ». « Et si... » a gonflé, a pris beaucoup de place dans mes pensées. Il m'envahissait, je le sentais et je n'arrivais pas à l'écarter. Je me répétais «  Accroche toi à ce qu'on t'a dit Charlotte, ce n'est pas la chimio qui est au cause mais cette molécule non identifiée. Ce n'est qu'une pause pour mieux reprendre et rebondir ».
Le matin du rendez-vous avec l'oncologue, j'ai précisément expliqué à ma sœur que mes deux craintes étaient que la chimio ne convienne pas à mon foie, que je doive arrêter ce traitement et que l'on me laisse, qu'on m’abandonne en ne me proposant rien d'autre que d'attendre.
On a ri toutes les deux. Un oncologue ne laisse jamais tomber personne.
    Pourquoi ne me suis-je pas écoutée ?
A vouloir faire confiance et ne pas tomber dans la remise en question permanente et bien on s'oublie soi.
Je me suis perdue.
«  Vous avez fait une hépatite médicamenteuse due à la chimiothérapie. La continuer serait vous mettre en danger. C'est fini pour ce traitement, je vous propose la surveillance.  »
Le pessimisme, les angoisses d'abandon, les angoisses de mort(tadelle), le stress, la HAINE , tout m'a éclaté au visage. J'ai eu l'impression d'être une droguée qui quémande sa dose. Sa dose de chimio, de soutien, de présence et surtout pas de surveillance !!!

Qu'est ce qu'elle signifie cette surveillance ?
   Attendre, attendre, attendre que ça dégénère, que ça devienne cancéreux, que ça grossisse. Attendre le pire? Attendre la guerre?
Ah la gentille tumeur qui ne m'a pas gêné jusque-là ! Qui est avec moi depuis bien longtemps. Qui s'est manifestée seulement par cette crise d’épilepsie. J'ai la HAINE contre elle. Je veux la détruire quitte à perdre une de mes fonctions de cognition. Je veux lui barrer la route. Je veux m'ouvrir le crâne et la sortir de ma tête, l'écraser entre mes doigts, voir le sang giclé et l'anéantir.
C'est maintenant elle ou moi. J'ai la haine et je pleure sans cesse.
Je pleure sur cette erreur de croire que l'on peut vivre ensemble, que l'on peut se côtoyer.
Cette erreur de penser que la chimio allait me donner du temps, allait la stabiliser. Quels faux espoirs !!
J'ai dû mal à le digérer et en même temps je me dis que c'est peut-être un obstacle terrible à surmonter mais nécessaire pour que je comprenne bien dans quel monde je suis maintenant.
J'ai perdu une carte précieuse de mon jeu bien maigre pour me sauver, pour me sauvegarder mais je n'ai pas perdu la guerre. J'entre en combat plus que jamais. Ma haine gronde.
Je pleure mes illusions mais je sais que je vais me relever.
Il me faudra alors choisir, utiliser une autre carte de mon jeu en prenant le risque de la perdre ou attendre l'ultime combat et le passage à une tumeur de grade 3.

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A
Je vivais au Canada quand j'ai rencontré le Dr Khiria sur la façon dont il a guéri un de mes amis Eric qui souffrait du virus de l'herpès et de la prostate, mais je voulais contacter le Dr Khiria à ce moment-là pour commander ses médicaments à base de plantes mais je n'en avais pas assez alors quand je viens en France, je paie les frais d'articles du Dr Khiria afin que le Dr Khiria me prépare les médicaments à base de plantes qui ont guéri mon sein et mon myélome après avoir bu les médicaments à base de plantes pendant deux semaines et j'ai été complètement guéri alors aujourd'hui je partage mon histoire sur ici pour que quiconque puisse lire et se rétablir avec les médicaments à base de plantes du Dr Khiria si la personne est malade ou a des problèmes de santé pour contacter le Dr Khiria pour préparer un médicament à base de plantes pour guérir.<br /> <br /> Coordonnées du Dr Khiria, il guérit également le VIH / sida, l'herpès, la SLA, la MPOC, le lupus, le diabète, l'hépatite, le cancer et d'autres maladies.<br /> <br /> Courriel : drkhiriaherbalcure@gmail.com<br /> <br /> Texte WhatsApp/Appel :+2347084710828<br /> <br /> Site Web : www.drk1healingcentre.wordpress.com<br /> <br /> s'il vous plaît dites-lui que j'ai écrit ceci sur un commentairezzzzzzzzzzzzzzzz
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